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Diaspora haïtienne, libérateurs économiques ou esclaves des temps modernes?

    HopEconomics: Diaspora haïtienne, libérateurs économiques ou esclaves des temps modernes?

    By Marc Saint Clair

    COH Economics Program Director

     

     

     

     


    Au temps de la colonie, il y avait deux types d’esclaves à Saint-Domingue : les esclaves des champs et ceux de la maison. Les ssclaves des champs comprenaient les hommes et les femmes qui accomplissaient le dur labeur manuel dans les champs ou les plantations. Leur style de vie était des plus pénibles dans des conditions les plus déplorables. Les esclaves domestiques, par contre, travaillaient et vivaient souvent dans la maison de leurs maîtres. Bien que les domestiques vivaient dans de meilleures conditions, eux et leurs enfants, tout comme leurs frères et soeurs des champs, étaient aussi condamnés dans les chaînes de la servitude pour toute leur vie.

    Les compatriotes de la diaspora croient qu’ils sont des libérateurs financiers d’Haïti parce que leur transfert annuel d’argent à Haïti, estimé à 1,8 milliards de dollars américains, équivaut à près de 25% du produit interne brut total (PIB) en Haïti. Cette somme énorme serait incontestablement une force économique sur laquelle l’on pouvait compter. Mais malheureusement, au point de vue financier, cet argent en considération n’a pas atteint une dimension respectueuse. Chez nous, étant considéré comme une simple obligation de la diaspora, cet argent transféré en Haiti est loin d’ être un instrument financier viable.

    Faits de la situation d’un individu moyen de la diaspora:

    • Travailler 40-80 heures par semaine

    • Transférer 1/3 de ses revenus à Haïti pour soutenir des membres de famille et d’autres proches

    • Passer à ses enfants l’héritage du soutien de la famille en Haïti

    • Individuellement, la cotisation mensuelle potentielle de 200 dollars US des membres de la diaspora ne sera pas capable de leur approcher même à un kilomètre en terme de retour d’investissement sur les accords de reconstruction signés en Haïti

    • En dépit du travail manuel obligatoire que les membres de la diaspora accomplissent pour accumuler l’argent qu’ils transfèrent dans leur pays, ils ne font rien pour changer le statu quo parce qu’ils vivent plus confortablement que leurs homologues en Haïti

    En 1870, Harriet Tubman utilisait clandestinement le chemin de fer, un réseau complexe de routes secrètes et de maisons d’hébergement, dans le but de libérer les esclaves du sud des Etats-Unis. Alors qu’elle essayait de libérer ces esclaves, beaucoup d’entre eux ne profitaient pas de cette opportunité qui leur était offerte. Tubman alors déclarait: “j’ai libéré un millier d’esclaves. J’aurais pu libérer un millier de plus si seulement ils savaient qu’ils étaient esclaves ”

    Dans nos veines, nous autres Haïtiens, coule le sang de Toussaint Louverture, de Jean Jacques Dessalines et de bien d’autres qui sont des ancêtres illustres qui avaient changé le cours de l’histoire de l’humanité. Ils étaient des gens humbles, mais ils avaient néanmoins décidé de se mettre à la tâche de se développer une confiance mutuele qui leur conduisait aux dimensions d’une génération de libérateurs. Nous autres, fils et filles de ces héros, nous devons les dépasser. Notre génération est attendue depuis longtemps pour la performance, mais nous sommes en retard. Si vous lisez cet article en tant que membre de la diaspora et que vous sentez qu’il y a eu un problème, vous êtes probablement un héritier génétique de nos ancêtres et êtes aussi parmi chaque des six éléments sur 1000 membres de la diaspora haïtienne qui sont prêts à se mettre à la hauteur de leur tâche. Même au plus fort de la technologie, des connaissances et même avec une richesse cumulative US$ 1.8 Billion, qu’est-ce qui empêchera à la majorité des compatriotes de la diaspora d’admettre qu’ils ne sont que des esclaves des temps économique modernes?

    Recommendations:

    Fait:
    Il y a des instruments financiers rentables qui sont aujourd’hui disponibles en Haïti, mais qui sont hors de portée pour environ 80% de la population. Deux choses sont à présent applicables :

    1. Soit tous les “mounpa” se mettent à l’affaire avant qu’elle ne devienne publique ou

    2. Les entreprises existantes demandent un minimum de $ 100,000 – $ 250,000 pour participer à tout accord significatif qui pourrait rapporter un revenu proportionnel à la croissance projetée d’Haïti. Le statu quo stratégique et financier est en train d’exploiter à plus de 90% la majorité des Haïtiens vivant en Haïti et à l’étranger.

    Solution:
    Les sociétés financières ont besoin de créer des instruments pour le groupe démuni, soit environ 80% de la population. Si c’est réussi avec succès :

    • Plus d’Haïtiens seront, dans l’espace d’une génération, capables de passer du niveau de la pauvreté à celui de la classe moyenne.

    • Le revenu disponible augmenter substantiellement, ainsi que la consommation et la tarte entière.

    • Les Haïtiens seront en mesure d’acheter des entreprises des actions à prix abordables, d’utiliser leur portefeuille à titre de garantie pour crédit, devenir automatiquement independants des banques, d’être en meilleure position pour laisser un héritage financier pour leurs enfants, par opposition à une condamnation à perpétuité dans les chaines.

    Read the English version of this article here

    Marc Saint Clair is COH Economics Program Director (business & entrepreneurship) and one of the Managing Partners at Haiti Ventures LLC. – Email Marc

    HopEconomics – Economics for Hope

     

    French translation by:
    PROBILINGUAL INTERPRETATION SERVICES
    [email protected]” 774-826-7740

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